La malédiction du gaucher

Publié le par Marc-Antoine Sassi

Eh oui, quand on est gaucher et guitariste, tout un monde se ferme à nous . Quand on arrive à une soirée qui se transforme en souvenirs chansons ou délire musical : pas moyen d'emprunter la guitare du maitre de céans (qu'il ne sort que pour les messes de communion dans la famille) pour accompagner les chanteurs.

Quand un concert se transforme en bœuf, on reste là à taper du pied, en état de frustration complète quand tout le monde s'éclate (ou alors tu te tapes les 25 kilomètres pour aller chercher ta guitare et quand tu reviens tout le monde s'est barré).

Quand tu rentres dans un magasin de musique, et que tu cherches, une guitare, tu commences par jeter prudemment un œil sur les instruments en stock pour voir s'il on des modèles gaucher dans la marque que tu cherches. 8 fois sur 10 ils n'ont rien ou au mieux 1 squier, une cort ou une epiphone histoire de.....

Tu es souvent condamné à acheter une guitare sur commande, à l'aveugle, juste avec l'avis des forums.... Et la déception est là 3 fois sur 4, mais bon tu fais avec, tu n'as pas le choix : tu es gaucher.

Un rayon de soleil est quand même apparu, il y a quelques années : le magasin "le gaucher" à Paris, rue de Douai, ou je passe quelques heures à essayer compulsivement des guitares, 2 ou 3 fois par an. L'accueil est top, et Daniel est vraiment un chic type.

Sinon l'autre solution, c'est l'occasion (merci le bon coin) , où, si on est prêt à faire des kms, on trouve pas mal de modèles gauchers.

Publié dans vécu

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article